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La montagne ca vous gagne!
28 mars 2011

En Ariège l'hiver...

 

refuge

Pic Fourcat, Montcalm, montagne de la Frau, rocher de Miglos, Tarbesou, pic de Serau, mont Fourcat, Beille, pic de Campalou...

 

 

1/ Mercredi 9 Février 2011 : Le Pic Fourcat (depuis le col de Marmare).

pic fourcat

Dès le départ, nous coupons tout droit avant de récupérer la piste qui nous mène au col de la Gardie. Après avoir cheminé un peu dans la forêt, nous quittons cette grande piste et nous dirigeons vers les granges ruinées de Boudègue (1444 m), vestiges de la vie qui fut jadis. De là, nous piquons "dret dans le pentu" et prenons un bon dénivelé positif, avant de redescendre vers les ruines de l'Ourzat que nous n'irons pas voir, puis remontons pour aller récupérer la crête, tantôt à travers bois, tantôt à découvert. Plus de 400 m de dénivelé hors piste qui donne bien chaud!

Après cette grimpette tout azimut, nous poussons nos pas jusqu'au sarrat de la Coumette (1879 m) pour y déjeuner. Ce qu'on est bien là-haut! Après avoir profité du panorama sur les Pyrénées Ariégeoises, nous reprenons notre route vers le Pic Fourcat (1929 m) et le rocher de Scaramus (1868 m). De là, nous attaquons notre retour au col de Marmare (1361 m).

Merci à Louis pour cette belle balade.

Parcours enneigé vers 1700-1800 m d'altitude. Pas d'équipement.

7 heures de marche.

Carte IGN 2148ET (Ax Les Thermes)

pic fourcat 2 


 

2/ Le Montcalm (enfin, presque) par le refuge du Pinet.

 

Samedi 12 février 2011, 8h55. Nous partons du parking de l'Artigue (1 200m) avec 55 mn de retard sur l'horaire initialement prévu. Le ciel est bleu, le soleil promet d'être chaud.

P1010397[1]  

Nous longeons l'Artigue que nous franchissons bientôt pour grimper dans le bois de Fontanal, à l'ombre, mais où nous avons déjà bien chaud, à cause du dénivelé... Nous sortons de la forêt vers 1700 mètres d'altitude et atteignons rapidement l'orri de Pla Nouzère. 

P1010398[1]

Pour le moment, le GR7 est praticable sans équipement, grâce aux traces laissées par les randonneurs les jours précédents. Mais en prenant de l'altitude, la neige nous oblige à mettre nos raquettes.

glagla

A l'embranchement du GR7 et du sentier menant à l'étang Sourd, nous piquons plein Sud, en suivant toujours des traces; nous évoluons "dret dans le pentu" comme dirait Alexis, un ami raideur.

Et nous allons galérer (enfin, surtout moi!) une bonne dizaine de minutes tant la pente est raide : les raquettes n'adhèrent pas dans la poudreuse; je teste là leurs limites... Un petit pas en avant, et aussitôt, un grand en arrière! Ce passage nous coûte très très cher en énergie. Mais ce n'est rien encore...

devers 

Nous avançons plus ou moins correctement, selon la pente, mais une partie de ma raquette gauche vient de se déclipser, j'ignore pourquoi et comment. Du coup, mon pied n'est plus du tout maintenu à l'avant. Comme je ne peux pas remettre je tente une réparation en accrochant la "coque" de la raquette au "socle" avec le cordon de mon bonnet (conclusion : toujours avoir un cordon, une cordelette ou de la ficelle dans son sac de rando!).

En ligne droite, mon pied tient relativement bien, mais cela se corse lorsque nous devons prendre du dévers dans le sens Est-Ouest. Là, mon pied gauche se fait la malle, il se tord vers l'intérieur et je vais souffrir pendant un bon bout de temps, entre les tentatives de compenser la déclivité du terrain et le fait de m'enfoncer un pas sur deux environ lors de la (lente) progression. La torsion du pied ravive ma douleur à la cuisse (fascia lata) qui remonte jusque dans ma fesse gauche. Je ressens parfaitement l'effet "serpilière" sur toute ma jambe dont m'avait parlé le médecin à l'époque. C'est une horreur et chaque pas me coûte une énergie considérable. 

De plus, le peu de traces laissées par d'autres "aventuriers" ne nous aide pas beaucoup dans notre progression.

P1010399[1]

 Peu avant l'arrivée au refuge, je suis une trace "tout droit" dans la pente tandis que Ludo choisit d'aller contourner un rocher plus à l'Ouest. Je décide de le rejoindre, malgré mon envie de poursuivre l'ascension, car il me crie qu'il a vu un sentier plus bas, sur lequel il y a des randonneurs. Nous nous sommes donc écartés du GR7; mais à quel moment?

Nous sommes très proches l'un de l'autre, pourtant, je mets un temps fou à parvenir à ses côtés, car il faut couper la pente, et à nouveau, le dévers m'est très douloureux. Je me fais violence, je serre les dents... et j'avance, tant bien que mal.

Comme nous sommes quasiment à l'altitude du refuge, nous ne redescendons pas sur le chemin et continuons donc notre navigation. Finalement, Ludo atteint le refuge de l'étang du Pinet (2240m) alors que je suis encore un peu à la traîne; il fait demi-tour pour venir m'annoncer la bonne nouvelle et prend mon sac pour m'alléger en cette fin de parcours. Merci!

Le soleil brille plus que jamais, il fait vraiment un temps magnifique et nous sommes heureux, après 3h36 de marche, de nous poser un peu.

refuge 

Nous déjeunons sur la terrasse, face à l'étang gelé et enneigé, bien sûr, mais aussi face au raidillon qui nous attend en guise de digestion!

Il y a là un couple venu pique-niquer et un homme accompagné de son chien blanc qui va grimper ce fameux raidillon (ça n'a pas l'air si dur, finalement) et cheminer encore un peu avant de faire demi-tour. A son retour, Ludo le questionne sur les conditions au sol, histoire de savoir s'il vaut mieux chausser les crampons ou les raquettes. Lui porte des crampons et ça a l'air de bien accrocher. Il nous recommande de ne pas trop traîner si nous voulons faire de même car avec le soleil qui tape, la neige se ramollit rapidement.

Refuge dominant le lac[1]

Avant de poursuivre notre chemin, nous laissons dans le refuge ce qui ne nous est pas nécessaire pour la suite de l'itinéraire, afin d'alléger nos sacs (le mien est particulièrement lourd; nous ne comprenons pas pourquoi).

Je chausse pour la première fois les crampons et j'avoue que je ne suis pas mécontente! J'espère même ne pas avoir à remettre les raquettes...

 P1010408[1]

La douleur à la cuisse est oubliée, loin derrière déjà... Pour cette partie du parcours, ce sont les battements de mon coeur qui vont me freiner. C'est pourtant moins difficile que ce que nous venons de faire, mais le redémarrage est dur quand même! Et je pense que je n'ai pas totalement récupéré l'énergie laissée sur le hors-piste de ce matin...

L'itinéraire est bien visible, grâce aux traces laissées par nos prédécesseurs, aux marques du GR et surtout aux cairns. Nous longeons le ravin et à certains moments, on se dit qu'il ne serait pas bon de glisser dans la pente... A l'extrémité de ce ravin, se trouve l'étang d'Estats que nous voyons d'ailleurs assez rapidement. Le cheminement est plutôt agréable. Lent pour moi (donc pour Ludo aussi!), mais agréable.

Nous essayons de prendre des repères "sommitaux": alors, Estats ou pas Estats? Et celui-là, c'est le Montcalm? Il a une drôle de forme, etc...

Nous piquons vers le Sud-Est jusqu'à l'étang du Montcalm et voyons une trace qui file plein Sud.

Comme Ludo doute et serait allé vers l'Est, je lis le topo que j'ai emporté (source : le blog "Fredorando"), lequel confirme qu'il faut prendre la direction du Sud. Nous en profitons pour refaire un point sur les sommets qui nous entourent et identifions avec certitude la pointe du Montcalm, à ne pas confondre avec le pic éponyme convoité ce jour.

Après avoir traversé l'extrémité de l'étang, plein Sud donc, nous allons contourner une barre rocheuse puis arrivons à un petit col. Le Montcalm et l'Estats (3 143 m) avec sa croix s'offrent à notre vue. Yes!

Montcalm[1]

 Nous prenons rapidement du dénivelé, sans vraiment le ressentir. A 2760 m d'altitude, nous faisons une pause hydratante, le regard tourné vers le Montcalm (3077 m) qui semble à portée de jambes. Mais où sont donc les 300 m de dénivelé qui nous séparent du sommet???

Nous nous sommes fixé 16h30 comme limite pour faire demi-tour; le temps passe... Nous atteignons et dépassons même un peu le col/intersection (2933 m) à l'heure dite; le sommet du Montcalm est là, tout proche, nous estimons qu'il nous faudrait 30 à 40 minutes pour l'atteindre, c'est tentant, vraiment, mais ça n'est pas possible. C'est trop juste. Avec la fatigue accumulée, ça ne serait pas prudent de poursuivre; il est trop tard. Nous faisons alors demi-tour, heureux d'être arrivés jusque-là tout de même, car au départ, nous ignorions jusqu'où nous pourrions aller, ne connaissant ni l'un ni l'autre cet itinéraire, ni les conditions que nous allions rencontrer pour y parvenir.

Bye bye le Montcalm! Nous reviendrons, c'est certain!

 

Nous entamons donc le retour, qui se fait beaucoup plus vite! Dans ce sens, les battements de mon coeur ne sont plus une entrave à ma progression.

Les nuages qui étaient suspendus au-dessus de la vallée depuis un moment mais qui viennent maintenant s'accrocher aux sommets nous confirment que nous avons fait le bon choix... En descendant, nous restons à découvert, mais la limite est très proche et si nous avions continué à monter, nous nous serions probablement retrouvés dedans.

Nous nous étonnons parfois de voir à quels endroits nous sommes passés à l'aller... La vue offre des perspectives  différentes selon le sens de progression et c'est assez impressionnant!

Nous arrivons au refuge vers 18h, le ciel se couvre, il ne fait pas chaud...

Rapidement, nous prenons un repas bien mérité. Ce soir, j'ai un appétit d'ogre et en attendant que la soupe aux légumes maison (et oui, ça devient une habitude! après, je m'étonne que mon sac soit lourd!) chauffe, presque tout y passe : saucisse et saucisson, les restes de quiche et de salade composée du midi... Les petits morceaux de fromage mis à fondre dans la soupe sont un délice pour les papilles. Une bonne petite boisson chaude pour faire descendre le tout - après le dessert, bien sûr - et il ne nous reste plus qu'à nous couler dans les duvets pour ne pas perdre cette chaleur ingurgitée.

Le refuge d'hiver est r-o-y-a-l. Matelas de bonne qualité et propres, couvertures en nombre, et même petits oreillers! Le luxe à 2240 m d'altitude! Et encore une fois, nous l'avons pour nous tout seuls...

 

Je suis tellement bien installée que j'ai presque l'impression d'être dans mon lit à la maison. 

Vers 2 heures du matin, le vent se lève et souffle même avec violence, ce qui pertubera un peu notre sommeil. 

 

 

 

Dimanche 13 Février 2011.

Après cette nuit un peu agitée, nous prenons notre temps pour nous lever; de toutes façons, nous n'avons plus beaucoup de chemin à parcourir pour regagner la voiture, nous ne sommes donc pas pressés.

Vers 11 heures, nous prenons le chemin du retour, en tentant cette fois de suivre le GR7. Ce n'est pas toujours évident et nous le perdons lors du contournement d'une barre rocheuse, avant de franchir un ruisseau. Le vent souffle toujours avec force, et heureusement que nous l'avons dans le dos, car il soulève la neige qui nous cingle parfois le visage quand nous progressons latéralement. Au bord du ruisseau, deux dames avec un chien sont en train de pique-niquer, à l'abri d'un rocher. Nous discutons un peu et soudain, je reconnais l'une d'entre elle, Elisabeth, avec qui j'avais fait de l'escalade en Octobre. Ca alors! J'avais déjà rencontré un des membres du groupe (Fred) en décembre dans le massif du Canigou, c'est assez amusant. Ludo me dit : "Décidément, tu en connais du monde!". Et bien non, justement, c'est ce qui est surprenant... Je ne connais presque personne ici, et à deux reprises, je rencontre quand même deux de ces personnes!!! Elisabeth et son amie Pascale sont venues avec l'idée de monter jusqu'au refuge, mais le vent les fera finalement renoncer et elles feront demi-tour à cet endroit. En attendant, elles profitent de leur repas et du soleil...

Quant à nous, nous poursuivons notre chemin. C'est quand nous arrivons à l'intersection du sentier menant à l'étang sourd que nous comprenons l'erreur commise la veille et que nous voyons l'endroit où nous avons quitté le GR7. Les traces filant tout droit vers le Sud nous ont induites en erreur, mais il faut dire que la marque du GR peinte sur le rocher à cet endroit est assez ambigüe aussi...

 

photo parcours pour blog

Le soleil qui darde ses rayons depuis ce matin fait fondre la neige et les crampons ne sont plus d'une grande nécessité. Néanmoins, comme Elisabeth et Pascale nous ont dit qu'à l'ombre de la forêt, il y avait parfois de la glace, nous ne les retirons pas de suite. D'ailleurs, une fois retirés, les plaques de verglas cachées sous les feuilles de hêtre nous valent quelques glissades, dont une pour moi juste avant de regagner le parking, en plein dans la boue, bien évidemment. Décidément, c'est plus fort que moi... Mais bon, il valait mieux ça que de me retrouver dans l'Artigue, car je me suis quand même vu dévaler la pente y menant et je me suis retenue de toutes mes forces au piolet pour ne pas y aller! Non, j'exagère, les arbres m'auraient de toutes façons retenue, je me serais arrêtée bien avant d'arriver dans l'eau, mais en même temps, je me méfie de l'eau qui m'attire; m'attire, m'attire...

Nous sommes à la voiture à 13h, heure de fermeture de la boulangerie... Zut, nous n'aurons pas de pain Sauratois pour le repas! Tant pis, nous en prendrons à Tarascon...

 

Ainsi se termine cette magnifique randonnée, que j'aimerais bien découvrir en été, pour voir le paysage autrement, et aussi pour aller jusqu'au sommet, évidemment. Je me dis que ça serait pas mal de faire un circuit : partir de Soulcem, atteindre l'Estats, le Montcalm et pourquoi pas le Soulo par les crêtes comme je l'avais fait en septembre 2007 et revenir par l'itinéraire que nous avons emprunté ce week-end. Rien que de l'écrire, je m'y vois déjà!

 

 

 "Tous les hommes pensent que le bonheur réside au sommet de la montagne alors qu'il se trouve dans la façon de la gravir" (Confucius)  

 

photo google pour blog

 

  Carte IGN Top 25 n° 2148OT Vicdessos


 

3/ Mercredi 16 Février 2011 : La montagne de la Frau (départ de Montségur).

frauc

A environ 2 km au Sud de Montségur (950m alt), nous nous engageons sur le GR de pays "tour du massif de Tabe" dans le bois de la Reboule. Nous le quittons rapidement. Objectif : aller récupérer la crête menant à la montagne de la Frau (1925 m).

Chemin faisant, dans la neige en sortie de bois, nous voyons des traces de lièvres, renards et coq de bruyère. Plus haut, un magnifique spectacle s'offre à notre vue : de nombreux isards qui mangent tranquillement sur le flanc est de la Frau; c'est impressionnant!

 

La Frau est un sommet cachotier : on croit y arriver, mais non! Il se dévoile au fur et à mesure et il y a toujours un peu plus que ce que nous croyons à parcourir!

 

Une fois que le sommet est atteint, nous faisons 1/2 tour puis cheminons sur la crête d'Embeyre. Nous faisons un petit détour jusqu'à une cabane qui me parait minuscule, mais finalement, je suis surprise de constater que j'y tiens debout!

 

Le chemin nous mène à la Sarrat de Caudeval, puis à la carrière de talc de Luzenac. De là, nous prenons le col de la Peyre et nous dirigeons vers la cabane, puis la jasse de Pratmau (1552m). Juste avant la cabane, nous nous arrêtons à la "grenouillère", (............), où Louis me donne des explications sur la formation d'une tourbière.

Puis nous récupérons le GR "tour du massif de Tabe" qui nous ramène tranquillement à la voiture.

 

Merci Louis!

 

Très peu de neige, pas glacée. Le brouillard sur la route de l'aller et même la pluie sur Lavelanet faisait craindre une randonnée "humide", mais finalement, le soleil s'est montré généreux et les températures ont été agréables, avec toutefois un peu de fraîcheur au sommet.

3h à 3h15 + 3h15 de marche.

Carte IGN 2148ET (Ax Les Thermes).

 

pratmau 2 


 

4/ Jeudi 3 mars 2011 : Le rocher de Miglos (depuis Norrat).

Cette fois, c'est une randonnée 100% raquettes. De Norrat, nous allons jusqu'au col de Lornat (1194 m) par un petit sentier agréable. Là-haut, il y a un panneau de la Fédération Française d'Athlétisme indiquant des parcours sportifs. Il y en a même un qui est balisé tous les 100 m sur une distance d'un km. C'est la première fois que je vois ce genre de parcours en montagne. C'est donc un terrain d'entraînement pour les coureurs!

Alors que nous poursuivons notre chemin vers le Sud, le temps n'est pas au beau fixe. Les nuages font même leur apparition avant que nous ayons atteint la forêt, et finissent par nous envelopper. Mais la piste forestière parallèle au sentier sur lequel nous sommes est tout de même bien visible et nous la regagnons afin d'atteindre une cabane où nous faisons une petite pause revigorante. Puis nous poursuivons notre chemin jusqu'au rocher de Miglos (1708 m), Louis faisant la trace la plupart du temps. Nous sommes les seuls, ou en tous les cas les premiers, à nous promener en ce lieu. Quand c'est moi qui le relaie (si peu...), mon cardio en prend un coup. C'est fou la différence que ça fait! Je ne me l'imaginais pas!

 

L'objectif initial de la journée était le Pla de Montcamp, mais vu le manque de visibilité et le froid déjà bien piquant au Miglos, nous préférons faire 1/2 tour.

Il ne nous reste donc plus qu'à redescendre et trouver un endroit où manger à l'abri du vent. Nous le trouvons dans la forêt. Mais nous ne nous éternisons pas; le froid nous rattrape vite. Alors nous retournons à la cabane pour prendre notre boisson chaude. Elle ressemble étrangement à celle du Courtal Marty (sur le GR10 entre la jasse de Sirbal et le pla de Montcamp), où j'avais dormi en août 2010.

A la fin du parcours, pour éviter de reprendre le même chemin, nous restons sur la piste forestière, ce qui a pour effet de rallonger le trajet (enfin, ce n'est peut-être qu'une impression!). Mais après tout, nous ne sommes pas pressés! Peu de temps après, nous pouvons retirer les raquettes et c'est un véritable soulagement pour ma cuisse gauche!

 

Nous sommes en plein paysage de terrasses, dont certaines sont entretenues. C'est difficile d'imaginer qu'il n'y a pas si longtemps, il y avait à la place de la forêt des cultures céréalières....

 

Nous arrivons à la voiture un peu courbaturés, malgré la simplicité apparente de cet aller/retour... C'est juste une question de rythme!

 

C'est la randonnée raquettes que j'ai le plus apprécié. Bon d'accord, ce n'était que la troisième, aussi! Après une première "tranquille" au pla Segala le mois dernier et une seconde beaucoup moins agréable entre l'Artigue et le refuge du Pinet (à cause d'un incident technique et à une utilisation inadaptée), cette randonnée m'a quelque peu réconciliée avec ce matériel! J'ai utilisé pour la première fois des bâtons et ce n'était pas du luxe. Adoptés!

 

Encore merci à Louis pour cette découverte.

 

Temps frais et brumeux.

??? heures de marche.

Carte IGN 2147ET (Foix).


 

5/ Samedi 5 Mars 2011 : Le Tarbesou (depuis la station d'Ascou-Pailhères).

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En cette matinée ensoleillée, nous sommes 9 membres du CAFMA à chausser les raquettes et à partir à l'assaut du Tarbesou (2364 m). Je me tords beaucoup les pieds en début de montée car nous prenons la pente en dévers; mais dès que nous filons tout droit, cela va beaucoup mieux.

 

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Le rythme "groupe" me permet d'avoir une respiration plus lente; je me sens vraiment bien. La vue au sommet où nous déjeunons est splendide; le regard s'étend jusqu'au Carlit. Le seul hic : je n'ai pas pris la crème solaire; je reviendrai donc de cette randonnée avec un joli coup de soleil...

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La descente se fait tranquillement; certains rechaussent les raquettes, d'autres rien, et nous sommes 3 à mettre les crampons, plus pour s'entraîner que pour l'efficacité (la neige est molle). Effectivement, dans la pente, Raphael et moi faisons des essais de piolet. Conclusion : il faut encore que je m'entraîne car je n'ai pas tous les bons réflexes! Jean-Pierre nous montre aussi quelques techniques d'encordement; c'est très intéressant!

Journée vraiment sympathique qui se termine au désormais incontournable Saint-Roch!

 

Je remercie Fred pour les photos.

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6/ Dimanche 6 Mars 2011 : Le pic de Serau par  Balacet.

 

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Cette fois, direction le Couserans. Le départ a lieu à Balacet (900m), près du lavoir. Le soleil déjà bien présent promet d'être chaud... En effet, à peine avons-nous commencé l'ascencion, pourtant à l'ombre de la forêt, que nous fondons sous nos vêtements. Or, ni Fred ni moi n'avons prévu le tee-shirt. Bien que nous progressions à couvert, la plus fine couche que nous portons est encore trop chaude... Peut-être devrions-nous ralentir le rythme?!

L'arrivée à un premier petit col nous donne un aperçu du panorama et nous dévoile les sommets et les crêtes pour lesquels nous nous sommes levés ce matin.

DSC03548

Après avoir pris quelques photos, nous repartons rapidement car la véritable pause va se faire un peu plus loin, à la cabane du col de l'Arraing. Site magnifique...

05 la cabane d arraing

06 la cabane d arraing

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Le couple que nous suivons depuis le début nous laisse la place. Sur le banc, installés face à la chaîne de montagnes, nous dégustons quelques noisettes et refaisons le monde...

Après ces quelques rêveries, nous partons à l'assaut du premier sommet, le pic de l'Arraing (1674m). Nous marchons dans les traces de nos deux prédécesseurs qui ont chaussé leurs raquettes.

 

Arrivés là-haut, notre regard s'étend du col de Port aux premiers sommets des Pyrénées Centrales. Et devant nous, la crête que nous allons chatouiller des pieds... C'est vraiment magnifique et il me tarde d'y être.

12 sur le pic de l arraing

13 sur le pic de l arraing

14 la crete

Nous hésitons à mettre les raquettes, mais finalement, comme nous restons toujours dans les traces, ma foi, on s'en sort plutôt bien sans. La descente jusqu'au col suivant se fait tranquillement et nous arrivons vite au pic de Moussau (1675 m). Dans la descente, nous doublons le couple raquetté qui commence à peiner. Je me trouve sur un terrain de jeu comme je les aime tant : une arête, telle un fil tendu entre deux sommets, sur lequel il faut bien rester... Je m'éclate. Fred, qui du coup, fait désormais la trace, en bave un tout petit peu, mais visiblement, cela ne lui déplaît pas. 

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Notre destination finale nous semble assez proche; nous décidons donc de nous y rendre avant de prendre notre repas, histoire de ne pas nous alourdir l'estomac pour la dernière ascension.

Mais, surprise... Au fur et à mesure que nous avançons, nous nous rendons compte que ce sommet n'est pas le dernier; il s'agit du Pic de Mardans. Ce n'est pas grave; nous nous y arrêterons tout de même pour manger.

Mais là-haut, le vent souffle. Même légèrement, il nous rafraichit bien. Nous nous mettons alors en quête d'un abri, que nous trouvons quelques mètres plus bas, derrière un amas rocheux.

Comme nous allons être bien!

 

Le dos appuyé contre les rochers, après un bon ravitaillement, nous pouvons admirer à loisir les sommets qui s'offrent à notre regard. A gauche, le Mont-Valier perce le paysage; en face, le Pic de Crabère, le Maubermé, etc...

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Après une pause d'environ 1h30, et comme l'heure tourne, quand même, nous reprenons la marche pour atteindre le Pic de Sérau (1720 m). Cela sera fait rapidement... Depuis le point culminant du jour, nous jetons un dernier regard vers le Pic du Midi et nous engageons sur le chemin du retour.

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Nous coupons la pente pour aller chercher un col, puis un talweg à partir duquel nous récupérons le "tour du Biros". Celui-ci nous ramène tranquillement, à travers bois, à la cabane du col d'Arraing, où nous faisons à nouveau une longue pause. Ce lieu est visiblement enchanteur!

Les oiseaux que nous avions entendus ce matin chantent encore...

 

Allez, fini de rêver, il y en a qui travaillent demain; il faut regagner la voiture avant la tombée de la nuit...

Le ciel se couvre; à travers mes lunettes, je vois le disque du soleil derrière un nuage et je trouve ça beau. Je sors l'appareil photo. Clic! Mais lui n'a pas de lunettes; la vision n'est pas du tout la même...

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De retour au village, près du lavoir, il y a une famille qui semble attendre quelque chose... Nous tournons alors nos yeux dans la même direction qu'eux et là, nous découvrons un spectacle grandiose : le reflet du soleil couchant sur le Mont-Valier...

Malheureusement, là encore, l'appareil photo ne parvient que très médiocrement à saisir l'instant...

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Cette escapade en Couserans fut vraiment merveilleuse. Pas de grand sommets, mais une vue magnifique sur les Pyrénées ariégeoises et même au-delà... Comme quoi on peut très bien s'amuser sans nécessairement aller très haut...

 

Encore une fois, un grand merci à Fred pour la plupart des photos et pour m'avoir fait découvrir ce lieu exceptionnel.

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Temps très ensoleillé. Un peu de neige, mais ne nécessitant pas de s'équiper (quoique parfois limite).

3h38+2h40 de marche.

Carte IGN 1/25000   1947OT, mais utilisé 1/50000 Couserans-cap d'Aran (Pyrénées n° 6).

 


 7/ Mercredi 9 Mars 2011 : Le Mont Fourcat (depuis Croquié).

mont-foucat-09-mars-2011 3865

Ce mont m'avait laissé une étrange impression lorsque je l'avais gravi en octobre dernier (brouillard soudain - carcasse de cheval...). Par conséquent, je suis contente que Louis me propose cette randonnée; je vais pouvoir me réconcilier avec le Fourcat (2001 m)!

De plus, je ne connais pas cet itinéraire, étant donné que je l'avais attaqué depuis Freychenet. Cette fois, c'est donc l'itinéraire "classique" que nous empruntons.

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Le soleil est radieux; nous avons sorti les tee-shirt et heureusement car il fait vite chaud en marchant.

Le parcours est simple; les presque 1000 mètres de dénivelé se font tranquillement. Il y a un peu de neige, dure le matin et qui a bien fondu l'après-midi, mais il n'est pas nécessaire de chausser les raquettes. Celles-ci feront donc le trajet, mais dans nos sacs à dos!

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Le vent qui souffle très légèrement ne nous empêche pas de prendre notre déjeuner au sommet, face à la chaîne ariégeoise.

Des nuages viennent cacher la tête du Saint-Barthélémy; à un moment, un léger voile venu du Nord nous survole, ce qui me ramène au souvenir de ce que j'ai vécu en octobre, mais heureusement, il restera en hauteur et se dissipera bien vite.

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Alors que nous terminons notre repas, plusieurs groupes de randonneurs arrivent. Nous, nous ne tardons pas à prendre le chemin du retour. Au passage, Louis me fait voir la petite cabane qui se trouve à proximité de la cabane du berger (entre le Fourcat et la Lauzate) dont j'avais entendu parler. Elle est tellement bien nichée qu'il est facile de passer à côté sans la voir!

Nous regagnons rapidement la voiture après 2h45 + 1h54 de marche. Encore une sortie très agréable!

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Carte IGN 1/25000  2147ET (Foix).

 

 


8/ Mercredi 23 Mars 2011 : Le plateau de Beille

 

C'est encore par une belle journée ensoleillée que Louis me propose de l'accompagner pour une petite reconnaissance "tranquille" sur le plateau de Beille. En effet, qui dit "plateau" pense ... plateau, quoi! Sauf qu'au bout du dit plateau, en progressant vers le Sud (vers le col de la Didorte), un sommet, sans nom, nous fait de l'oeil. L'un comme l'autre nous sentons obligés d'y aller! Ca a l'air costaud, mais trop tentant. En effet, l'ascension, courte mais pentue, nous rappelle l'existence de certains muscles dans les jambes!!! Mais le spectacle au sommet (appelons-le sommet des Génibres) valait vraiment le détour!

 

Bien que je sois déjà passée par là en Août dernier, je découvre aujourd'hui le paysage... En effet, la pluie et la brume de ce jour d'été 2010 nous avaient fait faire cette portion du GR10 de façon "fantômatique". Et c'est tout bonnement... magnifique, gigantesque!

 

Le récit en images...

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Randonnée en raquettes hors piste la plupart du temps

Carte IGN 1/25 000 2148ET (Ax Les Thermes)

 


9/ Samedi 26 et dimanche 27 Mars 2011 : Le pic d'Espaillat depuis Le Castelet.

 

Cette randonnée de 2 jours décrite dans le topo de Laurent Lafforgue ("L'Ariège en raquettes") prévoit la montée jusqu'à la cabane de Mouscadou le premier jour (2h30), puis l'ascension du pic d'Espaillat le second (6h, retour compris). Comme la météo annonce un temps correct pour samedi, mais une dégradation pour dimanche, nous décidons de faire le plus gros de la balade, soit la montée jusqu'au pic, le premier jour, avec retour et nuit à la cabane du Mouscadou, puis le reste de la descente le second jour.

 

Du Castelet (660 m), nous nous engageons sur le GR de pays "tour des montagnes d'Ax", qui serpente dans la forêt. A 10h15, soit une heure après notre départ, nous avons déjà fait 500 m de dénivelé positif. Avec les sacs à dos chargés et le soleil, on sent qu'on n'y est pas allés doucement et on transpire un peu...

18 minutes plus tard, nous atteignons la première cabane, la cabane de Bisort (1280 m), nichée dans la forêt, près d'un petit torrent, le Tessoula. Cadre bucolique... Nous venons de parcourir 2,88 km et il fait bien chaud.

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Après une petite pause, nous repartons en direction de la cabane suivante, qui ne porte pas de nom, mais que j'appellerai la cabane de Tessoula. Elle est toute petite et me fait penser à la cabane de Beylledret, sur le GR10 (entre la jasse de Sirbal et le cortal Marti). Le site est frappant de ressemblance!

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Castelet Espaillat 1

Castelet Espaillat 3

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Là aussi, petite halte avant de repartir vers la cabane du Mouscadou. Après 2h40 de marche (pauses déduites), 5,33km parcourus, incluant un petit détour-erreur pour atteindre le site, à 12h30 pile poil, nous arrivons sur notre lieu de pique-nique!

 

Cette cabane (1697m) est un peu plus grande que la précédente, mais je la trouve moins confortable et moins agréable. Le couchage, pour 4 personnes maxi, est en fait la table centrale à laquelle on rajoute un rabat de chaque côté. Les matelas ne sont pas très "appétissants", mais les différences de niveau des planches ne me laissent guère le choix : pour une fois, je privilégierai le "confort"!

 

Après le déjeuner, nous nous délestons de tout ce qui ne nous est pas nécessaire pour la suite de la randonnée et c'est donc avec le sac à dos allégé que nous nous dirigeons vers les sommets : d'abord le Bourbourou (2021m), puis le Campalou (2132m). Le pic d'Espaillat (2263m) est à portée de main, mais il est déjà 17h; c'est l'horaire que nous nous étions fixés pour faire demi-tour, et après une grosse hésitation, les nuages qui s'amoncèlent finissent de nous convaincre qu'il est plus prudent de rebrousser chemin.

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Nous regagnons donc la cabane, en essayant de bien rester sur le chemin balisé, car nous nous en étions écartés à l'aller.

Le GR "tour des montagnes d'Ax" nous mène tout droit sur la cabane de Bretounels. Après vérification sur la carte au 25 000ème, nous ne comprenons pas, car le tracé est sensé nous amener directement au Mouscadou... Nous piquons alors vers l'Est avant d'atteindre la jasse de Bretounels, mais nos pas nous ramènent sur le sentier balisé rouge et jaune. Faisant confiance à la carte, nous le suivons alors... De toutes façons, la marque sur la cabane du Mouscadou nous rappelle qu'il y passe. On ne peut donc pas se tromper.

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En effet, après avoir un peu galéré dans la neige, nous arrivons enfin à notre hôtel 5 étoiles.

Il semblerait qu'il y ait donc une erreur de tracé sur la carte IGN au 1/25000. Cela ne m'étonnerait guère; sur le Tour du Massif de Tabe, c'est pareil, à un endroit, le parcours sur le terrain ne correspond pas à celui tracé sur la carte...*

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Il est 19h. Avant d'allumer le feu, nous nous changeons car notre entêtement à ne pas avoir mis les raquettes pour la fin du parcours nous vaut d'être trempés.... Puis vient l'heure du repas. Et quel repas! Le temps que le feu prenne dans la cheminée et qu'il y ait quelques braises, nous nous régalons de soupe, saucisson, etc... et le moment du festin arrive : magret de canard! C'est un régal...

 

Enfin, après de belles discussions sur un tas de sujets, il est l'heure de fermer les paupières... Je suis super bien installée et le sommeil ne tarde pas à me gagner. Malgré le vent qui s'est levé et qui passe par la porte, j'ai bien chaud dans mon duvet.

 

Au cours de la nuit, nous entendons la pluie taper de temps en temps sur le toit de la cabane; c'est bien ce que la météo avait prévu...

 

Le matin, j'ai bien du mal à m'extirper de mon duvet. Je tarde vraiment; de toutes façons, rien ne presse, nous ne mettrons pas beaucoup de temps à regagner la voiture.

Pourtant, dès que je sors, je regrette (presque) d'avoir fait la grass'mat. De temps en temps, le soleil pointe le bout de son nez à travers les nuages, et je me trouve mieux dehors que dedans : j'ai bien chaud!

Il est midi, mais nous plions bagage pour aller manger à la cabane de Tessoula, autre lieu magique...

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Nous y arrivons rapidement, car cette fois, nous ne nous égarons pas. Quand nous terminons notre repas, deux jeunes hommes arrivent. Ils sont chargés comme de

s bourricots, encore plus que nous, et suent à grosses gouttes. Ils nous demandent - en espérant une réponse positive tant ils semblent épuisés - si c'est la cabane du Mouscadou; nous sommes bien obligés de leur dire non, que celle-ci se trouve 200m plus haut. Ils reprennent donc quelques forces avant de repartir.

 

Quant à nous, nous prolongeons encore notre pause avant d'attaquer le chemin du retour.

Il y a des sapins énormes dans la forêt que nous traversons, et des hêtres aux allures majestueuses... C'est magique!

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Quand le dénivelé s'accentue, je me laisse guider par mes pas qui accélèrent, accélèrent la cadence, à tel point que je me retrouve à courir. Le poids du sac à dos n'est pas une entrave, je me sens pousser des ailes et comme Fred se prend au jeu, nous allons parcourir entre 400 et 500 mètres négatifs de la sorte, à fond les ballons....

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Lorsque j'arrive à la voiture, je suis heureuse de constater que je n'ai "même pas mal"; Fred, quant à lui, a les jambes qui lui tirent un peu...

 

Mais la joie sera de courte durée... Le lendemain, et jusqu'à mercredi, je souffrirai de douleurs dans les cuisses comme cela faisait longtemps que ça n'était pas arrivé!

On a beau se sentir en forme, il n'en reste pas moins que 1600m environ de dénivelé positif avec un sac lourd comme du plomb + une descente à un rythme d'enfer, ça n'est pas rien, quand même!

 

Ainsi s'achève donc cette randonnée, une bien belle découverte de la région, avec vue - entre autres - sur le plateau de Beille et le sommet sans nom où j'étais il y a 3 jours de cela avec Louis. Nous aurons finalement échappé à la pluie, mais à peine sommes-nous installés dans la voiture que celle-ci se met à tomber. Les orages annoncés sont bien là, et le temps de sortir de la voiture pour aller à la boulangerie, nous sommes trempés! Nous étions mieux là-haut que dans la vallée ;-)

 

Encore un grand merci à Fred, pour tout.

 

Beau temps le samedi, couvert en soirée. Averses la nuit. Couvert dans la journée. Orages dans la vallée.

Neige à partir de 1600 m environ, ne nécessitant pas vraiment de s'équiper, sauf juste avant d'atteidre la cabane de Mouscadou, ce que nous n'avons pas fait....

Carte 1/25 000ème 2148ET (Ax les Thermes).

 

 


* après vérification, le parcours du "tour des montagnes d'Ax" correspond bien à celui tracé sur la carte au 50 000ème. La différence se situe entre le sarrat de Campalou et la cabane du Mouscadou. Alors que la carte au 25 000 fait passer par les crêtes , puis le Bourbourou, le "bon" itinéraire pique plus à l'Ouest et contourne donc la végétation basse plutôt que la traverser pour atteindre la jasse de Bretounels.

A noter que le tour du massif de Tabe est également mieux tracé sur la carte au 50 000 ème, ce qui parait abbérant. Certes moins précise, elle comporte moins d'erreurs et mérite donc une place privilégiée dans le sac à dos... 

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