Ariège, entre neige et printemps

cap de l'Escalot, pic de Bassibié, Soularac et Saint-Barthélémy, pic des 3 Seigneurs

1/ Dimanche 3 Avril 2011 : le cap de l'Escalot...

... ou une randonnée intemporelle...

Monter à Carlong depuis la maison et faire un petit détour jusqu'au mystérieux rocher; continuer l'ascension jusqu'au Mentiès, puis l'Escalot; s'arrêter là car le temps se gâte au loin; rester 4 heures allongée sur un rocher; fermer les yeux de temps en temps, les rouvrir et se surprendre alors à s'être assoupie; se trouver bien dans les rayons du soleil; s'asseoir un instant pour observer la mer de nuages dans la vallée, et tout autour de nous, plus bas; se demander si la tache noire, là-bas, sur le névé, est un isard; balayer du regard le paysage avant de se rallonger; chanter, un court instant; oui, oser chanter; éprouver le sentiment que le temps s'est arrêté, que tout peut s'arrêter et en ressentir un bien-être fou, au point de fermer les yeux encore plus fort ; se voir voler, planer, tournoyer avec les oiseaux, là-haut, tout là-haut; puis ...

 

songer à redescendre, quand même; se perdre dans le brouillard; ne pas penser à autre chose qu'à se recaler; être concentré; ne pas être d'accord sur la direction à prendre; se retrouver sur un chemin et finir par suivre mon intuition (mon sens de l'orientation?); reconnaître les lieux, mais avoir encore quelques hésitations; et manifester notre joie à la vue du col de Carlong; lever ainsi les doutes; être rassuré; enfin...

rentrer....

... à la maison, boire une flûte de champagne, pour fêter je ne sais quoi... la joie d'avoir retrouvé le chemin? ou d'avoir eu la force de rouvrir les yeux et de se relever?

  "Quand on s'abandonne, on ne souffre pas". Antoine de Saint Exupéry

  

   

 

 

 

 

 

 Carte IGN Top 25 n° 2047ET La Bastide de Sérou - Massat

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2/ Mercredi 6 Avril 2011 : le pic de Bassibié

Cette fois, Louis me propose de randonner vers un étang, l'étang d'Artats. Nous partons du parking situé en bout de route à Gourbit (909m) et entamons d'un bon pas la montée à travers bois. Il fait chaud! Avant de traverser la piste forestière, nous effectuons une première petite pause après laquelle nous continuons l'ascension, mais plus lentement (il faut se raisonner!!)...

En 1h40 environ, nous arrivons à l'étang (1695 m). Le cadre est vraiment très sympathique. C'est agréable de voir une étendue d'eau; il me semble que cela fait longtemps que je n'en ai pas vu au cours d'une randonnée... Bon, ok, je sais... l'hiver n'est pas propice à ce genre de paysage.

Je remplis une bouteille d'eau à la source proche de la cabane; avec la chaleur qu'il fait, mieux vaut prévoir de quoi s'hydrater en quantité suffisante...

Nous continuons la montée par la gauche, et arrivons, après un bon petit dénivelé positif, entre le Pla de Madame et le Pic de Bourcale (1984 m), d'où le panorama est magnifique.  A partir de là, le Pic de Bassibié (2114 m) est rapidement atteint. Les paysages sont grandioses; la vue s'étend sur toute la chaîne des Pyrénées Ariégeoises - Valier, Bassiès, Montcalm, Estats, Pique d'Endron, Roc Blanc, Tarbesou -  et même au-delà avec au loin, à peine masqué par la brume de chaleur, le Pic du Midi.  Bien sûr, le massif du Saint-Barthélémy fait aussi partie du décor! C'est vraiment époustouflant. Les sommets encore blancs  qui se dessinent sur le ciel bleu valent vraiment le coup. Avec la chaleur en prime.

Bien sûr, le Bassibié est le lieu idéal pour le repas... Droit devant, vers l'Ouest, le Pioulou, puis un peu caché, le Pic des trois Seigneurs. Quand on regarde vers le Nord, c'est le Trabinet, le Mentiès, le cap de l'Escalot, sur lesquels Fred et moi avons cheminé 3 jours auparavant qui se dessinent. En continuant de promener notre regard vers la gauche, c'est le cap de la Dosse qui apparait, puis derrière, le Pic de la Journalade. Enfin, nos yeux se posent à nouveau sur les trois Seigneurs.

Pour attaquer le chemin du retour, nous revenons d'abord sur nos pas, mais au lieu de redescendre vers l'étang, nous poursuivons la crête sur le Pla de Madame (1906 m), puis le Roc de Querquéou (1840m). Lors de mon cheminement, mon regard est constamment attiré par la vallée du Vicdessos et quand je lève les yeux, c'est pour voir, encore et encore, la Pique d'Estats et le Montcalm...

Un peu plus à gauche, la Pique d'Endron éveille ma curiosité avec sa forme particulière.

En face, légèrement à droite, c'est un autre souvenir qui se rappelle à moi : Louis me montre du doigt le pla de Montcamp. Effectivement, je le reconnais, avec à son pied, les villages de Gestiès et Siguer. Il y a un peu plus de 7 mois, c'est là que l'aventure GR10 s'est terminée...

La descente de la crête du courtal Terrous me parait soudainement accentuée. J'ai l'impression que le dénivelé est plus important de ce côté. C'est là que je me rends vraiment compte que nous avons bien grimpé ce matin. D'ailleurs, j'avais été surprise de voir qu 'il y avait presque 700m de D+ entre le parking et l'étang d'Artats, et par conséquent, 1200 m jusqu'au Bassibié, croyant n'en avoir fait que 6 à 700 en tout (!). C'est confirmé, j'ai avalé le dénivelé sans vraiment m'en apercevoir!

Mais ... dur constat : au col de Lastris (1427m), il nous reste donc 500m de dénivelé à faire pour regagner la voiture................

Mais, bon... cela se fera somme toute assez rapidement, à l'ombre du bois des Taillades.

Nous arrivons à la voiture vers 16h (???); la boucle est bouclée, la tête est pleine de cartes postales, à découvrir sans plus tarder...

Carte IGN top 25 n° 2047ET La Bastide de Sérou - Massat

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3/ Mardi 19 Avril 2011 : Le Soularac et le Saint Barthélémy depuis la carrière de talc de Trimouns

  

Aujourd'hui, j'emmène mon petit frère, venu passer quelques jours à la maison, à la découverte des pentes ariégeoises. Pour une première, le mythique Saint-Barthélémy et son voisin le Soularac me semblent être un choix évident.

De bon matin, nous empruntons donc la route des corniches, puis celle des carrières de talc de Trimouns pour nous rendre au départ de la randonnée.

Le parking et l'itinéraire ne figurent pas sur la carte IGN, sans doutes trop ancienne, mais j'ai pu récupérer toutes les informations nécessaires sur Internet. Il ne devrait donc pas y avoir de problèmes.

Nous voilà donc partis à l'assaut du Soularac... Le départ est plutôt "tranquille", sur une piste, mais nous allons la quitter rapidement pour attaquer la pente de face. A cet instant, mon frère découvre vraiment l'Ariège, la "terre courage"... Et il constate que je ne lui avais pas menti en lui disant qu'ici, pour grimper, on ne faisait pas vraiment de détours!

Nous poursuivons notre itinéraire par la crête du Nadel, puis le col de Techeyrou, laissant à notre droite le petit étang de Béseil, encore gelé. A gauche, les gorges du trou de l'ours. Plus loin, c'est l'étang Tort qui, encore emprisonné dans la glace, nous offre ses belles couleurs blanches et turquoises. Le sentier est très bien balisé, le panorama est grandiose. Seul petit bémol : au loin, sur notre itinéraire, se trouve encore de la neige, qui nous empêchera peut-être de passer... Nous avançons en nous disant que nous verrons bien arrivés sur place. Tant que rien ne gêne notre progression, nous y allons.

Avant le Soularac, nous traversons un premier petit névé qui ne nous pose aucun problème.

Manu est ravi par ce parcours en crête; il est heureux d'atteindre le Soularac (2368m), sommet qui lui semblait inaccessible, de par son aspect austère et minéral.

C'est peut-être le Saint-Barthélémy que nous ne pourrons pas atteindre, car sa face Est est encore bien enneigée. De nos yeux, nous cherchons un passage pour éviter les névés, mais cela s'avère visiblement trop dangereux...

Pour le moment, nous décidons de descendre jusqu'au col du trou de l'ours et d'aviser après.

Arrivés là, nous remontons un peu le flanc du Saint-Barth et choisissons un endroit pour manger et réfléchir à la suite à donner à notre randonnée : continuer ou rebrousser chemin?

Nous constatons que le névé est aisément franchissable, mais il y a un nouveau point d'interrogation : une belle corniche sur la gauche du sommet. De là, impossible de voir si la plaque de neige s'étend jusqu'à la crête que nous voulons emprunter pour le retour et si le sentier se trouve dessous ou plus à sa droite...

Encore une fois, nous choisissons d'aller jusqu'où nous pouvons, soit le sommet, et de "voir" sur place.

Il y a encore suffisamment de neige pour nous enfoncer parfois jusqu'au genou, mais cela ne pose pas de problème particulier et la traversée est vite faite. Quand nous arrivons au sommet du Saint-Barthélémy (2348m), nous constatons avec joie que le sentier du retour, par la crête est bien visible et par conséquent, qu'il n'est plus du tout enneigé. Nous pouvons donc poursuivre la randonnée avec sérénité et surtout sans revenir sur nos pas.

Après le pic des Bugarels (2222m), nous parcourons le sarrat de Bertenac, puis piquons vers l'Est, en bordure de forêt, vers le pas du Gai (1689m). Le lieu est vraiment bucolique et sauvage; il semble d'ailleurs très fréquenté par une faune diversifiée... Sur une petite butte dominant le torrent, se trouve une cabane en excellent état, du moins de l'extérieur, car étant fermée à clé, nous ne pourrons voir l'intérieur.

On se prend à rêver de venir passer une nuit ici afin de surprendre au petit matin les habitants de ce lieu magique...

Il ne nous reste plus qu'à reprendre un peu de dénivelé positif avant de regagner la piste nous ramenant à la voiture.

La boucle est ainsi bouclée en 5h00.

Une bien belle randonnée par les crêtes, avec 1100m environ de D+ qui a ravi mon petit frère, autant pour la nature et le profil du terrain que pour le panorama sur les Pyrénées ariégeoises...

Malheureusement, nous n'avions pas d'appareil photo; aucune image ne peut donc venir agrémenter ce récit...

 

Carte IGN top 25 n° 2148ET Ax-Les-Thermes

Temps ensoleillé, se couvrant l'après-midi.

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4/ Jeudi 21 Avril 2011 : Le pic des Trois Seigneurs par Embanels.

S'il est un autre sommet mythique à faire découvrir à mon petit frère, c'est bien le pic des Trois Seigneurs... Tout proche de la maison, je ne le connais pas encore. C'est donc l'occasion de partir à sa rencontre. Cette fois, Christine, ma belle-soeur, est de la partie.

Nous allons nous garer au parking (1032 m) qui termine la RD223 (après La Freyte) qui à elle seule vaut le coup, et sommes immédiatement plongés dans un cadre grandiose.

 

La piste forestière nous amène rapidement à la cabane d'Embanels, qui cotoie des orris dans une clairière au bord du torrent de la Courbière. Paysage digne d'une carte postale... et lieu idéal de pique-nique où nous amènerons les enfants et leur grand-mère le lendemain.

 

Après la cabane, nous poursuivons notre chemin sur la piste forestière, mais je m'aperçois rapidement que nous ne sommes pas sur l'itinéraire prévu au départ. Après avoir fait demi-tour et avoir franchi le torrent, nous nous engageons dans une série de lacets serrés à travers le bois du Cirier. Manu est déjà "habitué" à la pente ariégeoise, à Christine de découvrir la "terre courage", maintenant!

A la sortie du bois, c'est une autre vision grandiose qui s'offre à notre regard : nous voilà dans le cirque d'Embanels, entourés de parois majestueuses. Face à cet univers minéral, on peut vraiment se demander où se trouve le passage...

 

Après une petite pause, nous reprenons notre chemin. Nous nous engageons vers la gauche et sommes obligés de traverser le torrent un peu plus bas que l'itinéraire prévu, à cause d'un pont de neige.

Alors que je chemine le nez par terre, Manu et Christine voient un isard! Leur premier! Le temps pour moi de relever la tête et il est déjà loin...

Peu de temps après, nous découvrons à notre droite l'étang Long, encore  gelé. A gauche, plus petits et libérés de la glace, les étangs des rives et du Tirou.

Enfin, c'est l'étang bleu qui s'offre à notre regard.

Magnifique!

Nous croisons un premier randonneur, puis un autre.

L'accès au col de la Couillate (1961m) est encore bien ennneigé. Nous cherchons un moyen de contourner au maximum la neige afin de ne pas trop nous mouiller les pieds et commençons à attaquer la pente par la gauche, mais rapidement, nous nous apercevons qu'il nous faudra passer dans la neige de toutes façons. Nous l'évitons au maximum, mais cela nous oblige à marcher dans les rhododendrons et ce n'est franchement pas génial. Las, nous optons finalement pour la neige et après une traversée dans un dévers, nous allons récupérer la trace menant au col.

Le randonneur rencontré à l'étang bleu est monté tout droit et arrive au col avant nous, confirmant que notre choix du départ était peu judicieux, coûteux en énergie et en temps, en plus.

 

Après avoir franchi le col, nous allons chercher un endroit à l'abri du vent pour manger. Quel lieu magique pour un pique-nique : devant nous, la chaîne des Pyrénées ariégeoises, avec à droite, le Mont Valier, que je vais mitrailler! 

Il est un bon 13 heures quand nous reprenons notre chemin. Nous allons désormais goûter du rocher. Dans cet univers minéral, nous sommes toujours étonnés de voir qu'un "sentier" existe! C'est franchement génial. Les crêtes se dessinent devant nous, avec au bout, à gauche, le pic des Trois Seigneurs. A cet instant, nous ignorons encore si nous aurons le temps de l'atteindre...

En attendant, nous nous fixons comme objectif le Pic de Peyroutet (2168m).

Quand ce sommet est atteint, nous avançons encore un peu, jusqu'à une plaque de neige. On pense être bloqués par cet obstacle naturel, et malgré des traces visibles - celles du randonneur qui nous précède et que l'on peut voir au sommet des Trois seigneurs - nous ne voulons pas nous aventurer...

Nous sommes sur le point de renoncer lorsque nous nous apercevons que cette plaque est contournable par la gauche. Yes! On va peut-être pouvoir arriver à destination.

On se fixe une heure-butoir pour faire demi-tour et Manu et moi continuons notre progression. Christine, quant à elle, nous attendra...

Nous estimons pouvoir atteindre le pic de la Crède (2197 m) rapidement  et après, c'est toujours la même chanson, nous verrons bien!

Ce pic est bien sympa et on s'aperçoit en le franchissant que les Trois Seigneurs est à portée de main. Son échine devrait être gravie rapidement.

Quelques passages sont un peu aériens, j'adore; Manu beaucoup moins.

Enfin nous arrivons au sommet du pic des Trois Seigneurs (2199m), dans un enchevêtrement de blocs rocheux qui lui confèrent un aspect vraiment particulier...

J'adore...

Le randonneur est encore là; il nous a attendus pour nous dire qu'il n'avait pas compris notre itinéraire et nous indiquer un autre parcours.

Celui-ci débouche sur la piste sur laquelle nous nous étions engagés ce matin avant de faire demi-tour et passe par le col de la Pourtanelle. C'est bon à savoir pour une prochaine visite au "seigneur"...

Pour l'instant, c'est Manu, le seigneur, posant avec les trois croix. Trois croix pour trois seigneurs... il a fière allure!

 

 

Nous ne traînons pas là-haut, Christine nous attend... 

C'est super de voir le chemin  que nous venons de parcourir et que nous allons reprendre...

Le temps se gâte, nous recevons même quelques gouttes. Je descends tranquillement, lorsque soudain, je me tords la cheville. Une première fois, normal, comme d'habitude, quoi (souplesse des ligaments). Sauf que là, tout de suite après le premier tordage, s'ensuit un second, plus fort, et ça fait "crac". La douleur me fait m'asseoir et il me faut quelques instants pour reprendre mes esprits... Je souffle, je sens que j'ai dû pâlir d'un seul coup; je me rends compte que j'ai du mal à poser mon pied gauche par terre et surtout que je ne peux pas m'appuyer dessus.

Je respire un grand coup, me disant qu'il faut repartir rapidement, avant que la mécanique se refroidisse. Ca va, je parviens à me relever et à appuyer mon pied au sol.

Le mouvement, la longue descente qui reste à faire et l'orage qui éclate au loin, nous amenant une belle averse de grêlons me font oublier la douleur et je marche presque normalement.

Tant que nous ne serons pas arrivés à l'étang bleu, je ne serai pas tranquille. Si le temps se dégrade avant, le parcours pourrait devenir très dangereux.

Heureusement, ça ne sera pas le cas.

La descente vers le col se fait sans encombre. Mais c'est là que les choses vont se corser. Comme nous ne voulons pas revivre la galère de ce matin à travers neige et rhododendrons et que j'ai repéré un autre sentier sur la carte, nous poussons jusqu'au sommet suivant (2101 m) et même un peu plus loin pour redescendre sur l'étang bleu. Hélas ce chemin n'est pas facile à trouver et la pente est trop raide pour nous y engager hors piste. Nous perdons beaucoup de temps à trouver un itinéraire correct. Après avoir suivi un semblant de trace, nous finissons presque fatalement par nous retrouver à nouveau dans les rhododendrons... Cette fois je sature un peu (y'a pas une chanson intitulée "j'aime pas les rhododendrons"???) et je termine la descente jusqu'au sentier du retour sur la neige, en essayant de glisser le plus possible. Christine en fait de même.

Heureusement, ma cheville tient.

Le parcours à travers la jasse de l'étang bleu puis le bois est fort agréable. Le temps s'est remis au beau et c'est peut-être notre "jardinage" entre le col et l'étang qui nous a permis d'échapper à la pluie, car la couverture nuageuse noire qui chapotait les étangs ne laissait rien présager de bon... 

 

La randonnée touche à sa fin; bientôt, nous rejoignons la piste empruntée au départ et à partir de là, il nous reste environ 1 km pour rallier le parking.

J'ai hâte de retirer ma chaussure pour voir l'état de mon pied gauche, me disant que c'est un miracle si je m'en sors sans rien... Ca va, il n'est pas enflé...

...mais ça viendra après! Et oui, après le choc et la descente que je viens de faire subir à mes pauvres articulations, il aurait été étonnant qu'il n'y ait aucune séquelle...

Pour conclure, je dirais que c'est vraiment une belle randonnée et que le pic des Trois Seigneurs vaut vraiment le détour. Je pense que ce parcours a beaucoup plu à Manu et Christine et qu'il leur a donné envie de revenir dans cette merveilleuse région.

Je le souhaite en tous les cas!

8h30 environ de marche

Temps clair le matin, se couvrant vers 15h, avec deux coups de tonnerre et une averse de grêle

Carte IGN Top 25 n° 2047ET La Bastide de Sérou - Massat

 

Encore une fois, on peut constater que j'ai oublié de remettre le GPS en marche après la pause du midi, ce qui explique le trait rouge qui coupe la pente, ainsi que la différence entre le dénivelé positif (1915m) et le dénivelé négatif (2030m).